Le sourire usé déjà et les vingt secondes d'attente. En arrière c'était les pavés. L'eau carrée et le mur péniche. Les crottes. Perdre le fil enfin. Ils tapent sur le chronomètre en arrêtant de jouer. Elle dessine le ciel, ou va vers le ciel pendant que le cache tombe et que l'objectif se met à nu. Si les étoiles sont allées au goudron, se remettre en route est d'autant plus difficile. Tu cries la commande. C'est deux euros. On est deux dedans. La sphère et le minuscule point devant plus encore en arrière. Le matelassé de la nappe peut constituer un point d'appui: mais c'est au croisement que cela se passe. Ils tapent encore pendant que la rotondité se penche. Doucement. Lentement. Est suivie de ses mèches raides et défiant ce qui disparaît enfin: la gravité prends feu. Pesant sur les cailloux du sol. Maintenant c'est l'effondrement. Le fleuve sous le fleuve etc. Un liquide ambré montre l'inverse du monde. Pas dupe de la concentration montante, des yeux rivets. A travers les petits bruits répercutés par les vitres tournent les pans de volets ouverts (mécanismes). Vase prégnante, écroulement des entre-chocs.
Esther Salmona
LA TÊTE DANS LES ETOILES
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